Plus d’une centaine de participants de tous les horizons se sont réunis à Saint-Bruno-de-Montarville à l’occasion des Assises pour la protection et la mise en valeur des collines montérégiennes. Cette journée a permis d’aborder plusieurs enjeux entourant l’avenir des Montérégiennes et de témoigner par des exemples concrets de la place importante occupée par ces collines dans leur communauté respective. De plus, les Assises montérégiennes ont été l’occasion de créer un espace de dialogue et de réflexion sur les actions possibles.
Afin de mettre à jour les connaissances de tous les participants, le diagnostic préparé par l’équipe de Nature Action Québec a été présenté par M. Pascal Bigras. Ce document avait comme objectif de faire un portrait des Montérégiennes, d’identifier les points communs et les pressions qu’elles subissent.
Pour illustrer les quatre principaux enjeux que l’on retrouve dans le diagnostic (les paysages, l’environnement naturel, les activités de mise en valeur et le patrimoine naturel, culturel, historique et bâti), une vingtaine d’experts, d’organisations et d’élus ont eu l’occasion, avec des exemples de projets concrets, de témoigner de la place importante occupée par les collines montérégiennes dans leur communauté respective.
Ensuite, un panel composé de quatre experts (Dinu Bumbaru, d’Héritage Montréal, Louise Gratton, biologiste, Marie-Odile Trépanier, juriste et urbaniste et Gilles Rioux, ancien directeur du Bureau du Mont Royal) sont venus relancer la discussion sur une charte et un statut régional réunissant toutes les collines pour une meilleure planification des orientations et des actions. Selon eux, les Montérégiennes forment un ensemble et leur protection et leur mise en valeur doit se faire en fonction d’une vision commune.
Les ateliers ont été le point fort de l’événement. À ce moment, tous les gens présents ont été invités à chercher ensemble des pistes d’action sur des enjeux qui les concernent. Tous leurs commentaires et suggestions se retrouveront dans un bilan détaillé qui sera produit et rendu public dès janvier 2017.
La Coopérative C3D Solutions responsable de la démarche et de la mobilisation, rassemblera tous les avis. Le rapport qu’elle produira servira à obtenir l’adhésion de tous les acteurs en vue de l’atteinte d’une vision commune pour la protection et la mise en valeur des Montérégiennes.
Martin Murray, maire de la ville de Saint-Bruno-de-Montarville, ville hôte (accompagné des conseillers Michèle Archambault, Jacques Bédard et Isabelle Bérubé) s’est montré enthousiaste devant cette importante mobilisation des acteurs présents : « Nos voix sont désormais unies pour nous permettre de dégager une vision commune et obtenir une reconnaissance ainsi que des outils de développement adaptés à nos besoins. La Ville de Saint-Bruno-de-Montarville s’engage à assurer le suivi des travaux en partenariat avec toutes les municipalités et les organisations désireuses de contribuer à l’essor et au rayonnement de nos collines montérégiennes. »
Alain Brière, maire de la municipalité de Rougemont dit avoir énormément appris au cours de la journée. « Avec 300 propriétaires privés, trois villes et trois MRC qui sont concernés par la montagne, et le fait qu’on n’avait pas vraiment reçu de demandes à la municipalité, j’admets que je m’en étais peu occupé jusqu’à présent. Mais aujourd’hui, j’ai vu sa richesse et l’importance de la préserver pour le futur. » (Source: la Voix de l’Est, 15 octobre 2016)
Arthur Fauteux, maire de la municipalité de Cowansville et préfet de la MRC Brome-Missisquoi, a fait le commentaire suivant : « Mes attentes ont été satisfaites, on compte sept des neuf Montérégiennes dans notre région, qui tire son nom de celles-ci. C’est un élément qui nous définit comme région, qui fait partie de notre identité. » (Source: la Voix de l’Est, 15 octobre 2016)
Pauline Quinlan, mairesse de la ville de Bromont, (accompagnée des conseillers Diane Perron et Louis Villeneuve) a relevé : « Ce qui ressortait beaucoup, c’était que chaque Montérégienne est différente au sein d’un tout. Il faudrait un plan directeur pour chaque montagne, puisqu’on a des contraintes, des réalités et des usages différents. » (Source: la Voix de l’Est, 15 octobre 2016)
Caroline Arseneau, conseillère en développement au sein de la Coopérative C3D Solutions (firme responsable de la démarche et de la mobilisation), a déclaré à la fin de l’activité : « Ce fut une journée complète au cours de laquelle tous les participants ont mis leurs efforts et leurs idées à profit et ainsi contribué au codesign des actions à venir sur des enjeux qui nous concernent tous ! »
Stéphane Boyer, président de la commission de l’environnement de la CMM (accompagné de M. Réal Ménard, également membre de la commission de l’environnement) a déclaré que « la protection des Montérégiennes est importante puisqu’elle contribue entre autres à l’objectif de protéger 17 % du territoire du Grand Montréal, tel que fixé dans le Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD). Au terme de ces Assises montérégiennes, j’ai l’impression que nous avons franchi une nouvelle étape et que nous avons collectivement progressé. »
Présente en clôture de l’événement, madame Lucie Charlebois, ministre responsable de la région de la Montérégie, a joint sa voix à celles des participants : « La Montérégie a beaucoup à offrir et je me réjouis que ces collines soient un moteur de développement sur le plan économique, culturel et récréotouristique dans une perspective de développement durable dont toute la population pourra bénéficier. »
En rassemblant les forces vives des différents territoires concernés, les Assises ont permis de jeter les bases d’un plan d’action concerté qui aura pour effet de dynamiser le développement régional et de contribuer au rayonnement des régions de l’Estrie, de la Montérégie et de Montréal. Le potentiel associé aux Montérégiennes étant de calibre national, voire international, ces collines contribuent sans contredit à l’attractivité des régions qui les supportent, car elles représentent une valeur universelle exceptionnelle.
Pour plus d’information sur le déroulement de cette journée, consultez : www.lesmonteregiennes.ca
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Source : C3D Solutions
Relations de presse : Marie-Josée Dubé | 514 774-6531 | marie@mjdube.com
Étaient présents lors de l’événement:
- Stéphane Boyer, président de la commission de l’environnement de la CMM et membre du conseil de la ville de Laval;
- Alain Brière, maire de Rougemont;
- Yves Corriveau, maire de Mont St-Hilaire;
- Bernard Duchesne, conseiller municipal, Mont-Saint-Grégoire;
- Arthur Fauteux, maire de Cowansville et préfet de la MRC Brome-Missisquoi;
- André Lefebvre, maire de Sainte-Madeleine;
- Réal Ménard, maire de l’Arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve de la Ville de Montréal, et responsable du développement durable, de l’environnement, des grands parcs et des espaces verts au sein du comité exécutif de la ville de Montréal et membre de la commission de l’environnement de la CMM;
- Martin Murray, maire de Saint-Bruno-de-Montarville;
- Michèle Archambault, conseillère municipale, Saint-Bruno-de-Montarville;
- Jacques Bédard, conseiller municipal, Saint-Bruno-de-Montarville;
- Isabelle Bérubé, conseillère municipale, Saint-Bruno-de-Montarville;
- Josée Millette, conseillère municipale, Saint-Basile-le-Grand;
- Chantal Ouellet, mairesse de Scotstown;
- André Pontbriand, maire du canton de Shefford;
- Pauline Quinlan, mairesse de Bromont;
- Louis Villeneuve, conseiller municipal, Bromont;
- Diane Perron, conseillère municipale Bromont;
- Claire Samson, députée d’Iberville;
- Lucie Charlebois, ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse, à la Santé publique et aux saines habitudes de vie, ministre responsable de la région de la Montérégie.
Des représentants des MRC suivantes : du Granit, de Brome-Missisquoi, de la Vallée-du-Richelieu, des Maskoutains, de Marguerite-D’Youville, de Rouville, et du Haut-St-François.
Ainsi que des représentants: des villes, des municipalités et du Gouvernement du Québec, des universités McGill et de Montréal, des sports, des loisirs, du tourisme, de la culture, du transport, des parcs, de la protection de l’environnement, de l’agriculture, de la foresterie, de l’UPA, des associations d’usagers des collines et de citoyens, des centres de ski, de la conservation de la nature et de la faune.
Des propriétaires privés étaient aussi présents.
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